intendant et berger de Paddon
Né vers 1831 en Chine, Jemmy Song habite le grand port d’Amoï situé au nord de Hong Kong. Fuyant l’invasion mongole il embarque sur le brick Brigand de James Paddon qui transporte du santal de Lifou vers la Chine et ramène de l’opium en Australie et en Nouvelle Zélande. Comme lui, d’autres familles quittent la Chine : les Haho, les Alilong et les Ho Chin, qui, elles aussi, feront souche en Nouvelle Calédonie.
Jemmy Song arrive en 1848, âgé de 17 ans environ. Il travaille pour Paddon, devient son intendant, ravitaille les bateaux de sa flotte, s’occupe de son bétail.
Il s’installe dans le village de Tongouin où il emploie des canaques à la culture, à la pêche aux holothuries et à la préparation du trépang. Il fait également le commerce du cabottage sur la côte.
Il partage la vie d’une femme de la tribu, Naichichi Watton, fille du chef de Saint Vincent, qui lui donne six fils : François, Thomas, Charles, Jean, James et Georges.
Le 20 août 1874, Jemmy âgé de quarante-quatre ans épouse l’Irlandaise Elisabeth Phillips, dont il a deux filles Elisabeth et Sophie.
Deux des fils de Jemmy Song décèdent jeunes : Charles à quatorze ans et Jean à vingt-deux mois.
James épouse Louise Renard, une Lorraine. Il est naturalisé français en 1888 et décède sans descendance.
Georges, le cadet, part pour la Nouvelle Zélande à l’âge de vingt et un ans, refusant de s’acquitter de la prime de naturalisation.
Seuls les deux fils aînés font souche en Nouvelle Calédonie :
François a trois enfants d’une Mélanésienne de Hnathalo à Lifou : Eugène, Marie Odile et Marie Chanel.
Thomas épouse Blanche Renard qui lui donne huit enfants et décède à l’âge de trente-cinq ans. Il est naturalisé français en 1888. En 1907, il épouse Valentine Merlo dont il a onze enfants.
Parmi ses dix-neuf enfants plusieurs ont à leur tour une famille nombreuse et, de génération en génération, le nom de Song prend place parmi les grandes familles calédoniennes et porte la trace de ce métissage né de Jemmy et de Naichichi.
Jemmy Song arrive en 1848, âgé de 17 ans environ. Il travaille pour Paddon, devient son intendant, ravitaille les bateaux de sa flotte, s’occupe de son bétail.
Il s’installe dans le village de Tongouin où il emploie des canaques à la culture, à la pêche aux holothuries et à la préparation du trépang. Il fait également le commerce du cabottage sur la côte.
Il partage la vie d’une femme de la tribu, Naichichi Watton, fille du chef de Saint Vincent, qui lui donne six fils : François, Thomas, Charles, Jean, James et Georges.
Le 20 août 1874, Jemmy âgé de quarante-quatre ans épouse l’Irlandaise Elisabeth Phillips, dont il a deux filles Elisabeth et Sophie.
Deux des fils de Jemmy Song décèdent jeunes : Charles à quatorze ans et Jean à vingt-deux mois.
James épouse Louise Renard, une Lorraine. Il est naturalisé français en 1888 et décède sans descendance.
Georges, le cadet, part pour la Nouvelle Zélande à l’âge de vingt et un ans, refusant de s’acquitter de la prime de naturalisation.
Seuls les deux fils aînés font souche en Nouvelle Calédonie :
François a trois enfants d’une Mélanésienne de Hnathalo à Lifou : Eugène, Marie Odile et Marie Chanel.
Thomas épouse Blanche Renard qui lui donne huit enfants et décède à l’âge de trente-cinq ans. Il est naturalisé français en 1888. En 1907, il épouse Valentine Merlo dont il a onze enfants.
Parmi ses dix-neuf enfants plusieurs ont à leur tour une famille nombreuse et, de génération en génération, le nom de Song prend place parmi les grandes familles calédoniennes et porte la trace de ce métissage né de Jemmy et de Naichichi.